[PDF] Télécharger gratuitement
=====================================
cancer bronchique à petites cellules
=================================
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
=================================
PAGE FACEBOOK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
=================================
J’attends vos commentaires et partager avec vos confrères
Keywords: SCLC , Chemotherapy
Il y a quelques dizaines d’années, la chimiosensibilité prononcée du CBPC laissait espérer qu’une guérison définitive de cette maladie fût à portée de main. En réalité, à l’aube du xxi e siècle et malgré certaines avancées thérapeutiques, rien n’est moins vrai. Les rémissions rapides et souvent spectaculaires sont suivies de rechutes tout aussi foudroyantes. Dans le domaine de la chimiothérapie, aucun agent cytostatique n’a pu détrôner de manière convaincante le couple platine-étoposide, et ce depuis plus de vingt ans. Plusieurs approches thérapeutiques n’ont pas passé l’épreuve de l’essai de phase III. On citera les polychimiothérapies à 3 agents ou plus, l’intensification des doses et l’alternance de combinaisons différentes. Une des leçons majeures à tirer de ces échecs est que, du moins dans le CBPC, la quête d’une rémission complète (au prix d’une toxicité considérable) ne s’accompagne pas a fortiori d’un prolongement de la survie du patient. Même mauvaise surprise quant au principe d’un traitement d’entretien, ou l’utilisation de l’étoposide par voie orale. Le seul progrès thérapeutique important pour les formes disséminées, avec des répercussions pour la pratique clinique quotidienne, est la découverte du bénéfice majeur d’une irradiation cérébrale prophylactique. Néanmoins, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Au niveau des nouveaux traitements moléculaires ciblés, il est clair qu’on ne peut simplement extrapoler des principes qui se sont avérés efficaces dans les CBNPC. En outre, de nombreuses approches extrêmement prometteuses dans des modèles précliniques ont failli totalement dans les essais cliniques. Plusieurs facteurs inhérents aux CBPC rendent le développement de nouvelles thérapies particulièrement fastidieux : le manque de spécimens chirurgicaux (matériel essentiel pour la recherche translationnelle), l’âge avancé et la comorbidité de nombreux patients ralentissant considérablement le recrutement dans les essais cliniques, et finalement un certain manque d’intérêt de la part de l’industrie pharmaceutique devant un cancer globalement peu fréquent (quoique le nombre de décès dû au CBPC est dans le même ordre de grandeur que celui du cancer de l’ovaire ou du lymphome non hodgkinien). Toutefois, l’inclusion de patients atteints de CBPC dans des essais cliniques doit être vivement encouragée, car elle constitue la seule façon de continuer à gagner du terrain devant cette terrible maladie.
=====================================
cancer bronchique à petites cellules
=================================
=================================
Télécharger par ici:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
=================================
PAGE FACEBOOK
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
=================================
J’attends vos commentaires et partager avec vos confrères
Résumé |
Le cancer bronchique à petites cellules (CBPC) est une tumeur agressive fortement associée au tabagisme et dont la majorité des cas se présentent comme étant d’emblée disséminés. Le CBPC est particulièrement chimiosensible et la combinaison d’un dérivé de platine et l’étoposide a émergé comme le standard de chimiothérapie en termes d’efficacité et de toxicité. Les formes disséminées de CBPC ont profité d’un gain remarquable en survie grâce à l’addition de l’irradiation cérébrale prophylactique. Hélas, avec son taux de rechute élevé, le CBPC reste une tumeur au pronostic des plus sombres, tandis que la voie vers de nouveaux traitements efficaces est parsemée d’échecs et de désillusions. Cependant, des efforts de recherche sont en cours dans lesquels de nouveaux agents chimiothérapiques ainsi que plusieurs thérapies moléculaires ciblées sont évaluées. L’espoir est ainsi d’atteindre un jour le « Graal » du traitement du CBPC, c’est-à-dire la consolidation sur le long terme d’une réponse initiale prometteuse.
Abstract |
Other thoracic cancers Small-cell lung cancer : an update |
Small cell lung cancer (SCLC) is an aggressive tumor with a strong association to heavy tobacco smoking. The majority of cases is metastasized at initial clinical presentation. SCLC is an extremely chemosensitive neoplasm and the combination of a platinum-derivative with etoposide represents the chemotherapeutic standard in terms of effectiveness and toxicity profile. Recently, extended stages of SCLC have benefited from the addition of prophylactic pancranial irradiation, resulting in a considerable gain in survival. Unfortunately, with its high rate of relapse, SCLC remains a tumor with a dismal prognosis, while the road towards new effective therapies is paved with failures and disillusion. Nevertheless, new chemotherapeutic agents and several targeted molecular therapies are being evaluated, in an effort to hopefully achieve the “holy Grail” of treatment in SCLC : that is a long term consolidation of a promising initial response.
Mots clés : CBPC , ChimiothérapieKeywords: SCLC , Chemotherapy
Conclusions |
Il y a quelques dizaines d’années, la chimiosensibilité prononcée du CBPC laissait espérer qu’une guérison définitive de cette maladie fût à portée de main. En réalité, à l’aube du xxi e siècle et malgré certaines avancées thérapeutiques, rien n’est moins vrai. Les rémissions rapides et souvent spectaculaires sont suivies de rechutes tout aussi foudroyantes. Dans le domaine de la chimiothérapie, aucun agent cytostatique n’a pu détrôner de manière convaincante le couple platine-étoposide, et ce depuis plus de vingt ans. Plusieurs approches thérapeutiques n’ont pas passé l’épreuve de l’essai de phase III. On citera les polychimiothérapies à 3 agents ou plus, l’intensification des doses et l’alternance de combinaisons différentes. Une des leçons majeures à tirer de ces échecs est que, du moins dans le CBPC, la quête d’une rémission complète (au prix d’une toxicité considérable) ne s’accompagne pas a fortiori d’un prolongement de la survie du patient. Même mauvaise surprise quant au principe d’un traitement d’entretien, ou l’utilisation de l’étoposide par voie orale. Le seul progrès thérapeutique important pour les formes disséminées, avec des répercussions pour la pratique clinique quotidienne, est la découverte du bénéfice majeur d’une irradiation cérébrale prophylactique. Néanmoins, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Au niveau des nouveaux traitements moléculaires ciblés, il est clair qu’on ne peut simplement extrapoler des principes qui se sont avérés efficaces dans les CBNPC. En outre, de nombreuses approches extrêmement prometteuses dans des modèles précliniques ont failli totalement dans les essais cliniques. Plusieurs facteurs inhérents aux CBPC rendent le développement de nouvelles thérapies particulièrement fastidieux : le manque de spécimens chirurgicaux (matériel essentiel pour la recherche translationnelle), l’âge avancé et la comorbidité de nombreux patients ralentissant considérablement le recrutement dans les essais cliniques, et finalement un certain manque d’intérêt de la part de l’industrie pharmaceutique devant un cancer globalement peu fréquent (quoique le nombre de décès dû au CBPC est dans le même ordre de grandeur que celui du cancer de l’ovaire ou du lymphome non hodgkinien). Toutefois, l’inclusion de patients atteints de CBPC dans des essais cliniques doit être vivement encouragée, car elle constitue la seule façon de continuer à gagner du terrain devant cette terrible maladie.