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descriptionqcm QCM cardio

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L'hypertrophie auriculaire gauche se traduit à la radiographie thoracique ou à l'E.C.G par tous les signes suivants sauf un, lequel ?
A - Durée de l'onde P supérieure à 10 seconde
B - Saillie de l'arc moyen gauche sur le cliché thoracique pris de face
C - Refoulement en arrière de l'oesophage baryté sur le cliché thoracique pris en oblique antérieure gauche
D - Double contour au niveau de l'arc inférieur droit sur le cliché thoracique pris de face
E - Aspect diphasique avec négativité prolongée de l'onde P en V1
Bonne(s) réponse(s) : C
L'incidence OAG ne permet pas de voir l'oreillette gauche. Celle-ci peut se voir sur le profil (partie supérieure du bord postérieur) et sur l'OAD (partie supérieure du bord postérieur).
 
Quel est le signe clinique déterminant pour suspecter le diagnostic de coarctation de l'aorte ?
A - Pouls fémoraux mal perçus
B - Essoufflement à l'effort
C - Hypertension artérielle aux membres supérieurs
D - Différence de pulsabilité artérielle entre artère radiale et artère fémorale
E - Cyanose des extrémités
Bonne(s) réponse(s) : A
C -Est également possible.
 
Indiquez parmi les techniques suivantes celle(s) qui, au cours du bilan de varices des membres inférieurs, permet(tent) d'explorer la perméabilité des troncs veineux profonds :
A - Manoeuvre des garrots étagés
B - Doppler veineux
C - Marche avec un garrot peu serré à la racine de la cuisse
D - Angioscintigraphie isotopique
E - Rhéopléthysmographie
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
A - Permet d'apprécier la continence des perforantes.
C - Manoeuvre de Perthes.
Physiologiquement à la marche, les veines superficielles dilatées se collabent (aspiration du sang vers le réseau profond). Si le réseau profond est thrombosé, elles restent dilatées et
la marche s'accompagne de douleur.
 
A quelle catégorie d'antiarythmiques selon la classification de Vaughan Williams appartient l'amiodarone (Cordarone®) ?
A - Ia
B - Ib
C - II
D - III
E - IV
Bonne(s) réponse(s) : D
L'amiodarone bloque les canaux potassiques de la phase 3 du potentiel d'action.
 
Chez un patient décrivant des syncopes spontanées à l'emporte pièce, quel examen complémentaire Indiquez, parmi les examens suivants, le plus précis pour apprécier le diamètre réel d'un anévrisme de l'aorte abdominale :
A - Radiographies d'abdomen de face sans préparation
B - Aortographie trans-lombaire
C - Vélocimétrie Doppler
D - Angiographie numérisée
E - Echotomographie abdominale

Bonne(s) réponse(s) : E

descriptionqcm Re: QCM cardio

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A - Les radios standards ne permettent de visualiser l'anévrisme que si les parois sont calcifiées.
B.D - Les examens avec opacification sous estiment le diamètre de l'anévrisme qui est souvent le siège d'une thrombose pariétale.
E - C'est le meilleur examen : il permet la surveillance de l'anévrisme.
 
Le flutter auriculaire est un trouble du rythme :
A - Qui peut s'observer dans l'évolution des cardiopathies ischémiques
B - Qui peut s'observer dans l'évolution d'une cardiothyréose
C - Qui peut entraîner des embolies systémiques
D - Qui peut déclencher la survenue d'une insuffisance cardiaque
E - Qui peut être dégradé par la prescription de digitaliques
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Le flutter peut se voir dans toutes les cardiopathies (surtout mitrales hypertensives et ischémiques). Il est moins fréquent que la fibrillation auriculaire au cours des cardiothyréoses.
Les complications thrombo-emboliques y sont également moins fréquentes. L'insuffisance cardiaque se voit en cas de cardiopathie sous-jacente. Les digitaliques permettent le ralentissement de la fréquence ventriculaire ou la dégradation en fibrillation auriculaire.
 
Parmi les propositions suivantes concernant le flutter auriculaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ?
1 - Les ondes de flutter en D2. D3 et VF sont séparées par des intervalles de retour à la ligne iso-électrique
2 - Le flutter auriculaire peut être réduit par une stimulation électrique endo-auriculaire
3 - Un flutter auriculaire 2/1 donne habituellement un rythme ventriculaire de 120 battements par minute
4 - Le flutter auriculaire peut survenir chez un sujet indemne, apparemment, de toute cardiopathie organique
Compléments corrects : 1,2,3=A 1,3=B 2,4=C 4=D 1,2,3,4=E
Bonne(s) réponse(s) : C
La stimulation électrique peut être endocavitaire ou bien par voie oesophagienne. Elle permet la réduction parfois après passage en fibrillation auriculaire dans 75% des cas.
 
Parmi les complications des anévrismes de l'aorte sous-rénale, quelle est celle que l'on ne peut observer ?
A - Ischémie aiguë des membres inférieurs
B - Dissection du tronc coeliaque
C - Rupture dans la veine cave inférieure
D - Compression urétérale gauche
E - Erosion vertébrale
Bonne(s) réponse(s) : B
B - Le tronc coeliaque naît au dessus des artères rénales.
A - L'ischémie aiguë survient le plus souvent par embolie distale à partir du thrombus pariétal.
D E - La compression urétérale et l'érosion vertébrale sont classiques mais rares.
C - La rupture peut se faire en péritoine libre ou dans un organe de voisinage.
 
L'examen clinique de la veine saphène externe à la recherche de varices se fait chez le sujet :
A - Debout, de dos, genou légèrement fléchi
B - Allongé en décubitus ventral
C - Allongé en position de Trendelenbourg
D - Assis, genoux fléchis à 90 degré
E - Assis, jambes allongées
Bonne(s) réponse(s) : A D
Sans commentaire.

 

descriptionqcm Re: QCM cardio

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La quinidine risque de donner lieu aux incidents et accidents suivants, sauf un. Lequel ?
A - Bloc de branche
B - Fibrillation ventriculaire
C - Accélération d'arythmie complète
D - Elévation tensionnelle
E - Eruptions cutanées allergiques
Bonne(s) réponse(s) : D
La prescription de quinidine se fera après administration d'une dose test (un comprimé d'hydroquinidine simple) avec surveillance de l'ECG à la recherche d'un allongement de l'espace PR, du QRS, de l'espace QT contre-indiquant la poursuite du traitement.
 
L'anévrisme artériel, dit mycotique, peut être la complication :
A - D'une tréponématose
B - D'une aspergillose
C - D'une tuberculose
D - D'une ponction artérielle
E - D'une endocardite bactérienne
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
 
Un anévrisme de l'aorte abdominale en évolution peut se révéler par :
A - Un oedème des membres inférieurs
B - Une hydronéphrose
C - Une douleur sciatique
D - Une douleur thoracique
E - Une douleur lombaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
A.B.C.E
L'anévrysme de l'aorte peut tout à fait :
A - Gêner le retour veineux.
B - Comprimer un uretère.
C - Comprimer une racine nerveuse L5
 
La découverte chez un sujet jeune de varices unilatérales associées à une hypertrophie et un allongemment du membre atteint et à un angiome cutané plan doit faire évoquer :
A - Compression veineuse pelvienne
B - Obstruction post-phlébitique de l'axe veineux iliaque
C - Fistule artério-veineuse traumatique proximale
D - Syndrome de Cockett
E - Syndrome de Kippel-Trénaunay
Bonne(s) réponse(s) : E
Ce syndrome est caractérisé par une agénésie des troncs veineux profonds.
Le syndrome de Cockett est la compression de la veine iliaque gauche par l'artère iliaque primitive droite avec phlébite gauche à répétition.
 
Quel est le siège le plus probable du trouble de conduction lorsque l'ECG montre un rythme auriculaire normal à 80/mn, un rythme ventriculaire dissocié et lent à 30/mn, des complexes QRS très élargis (0,14 sec.) ?
A - Sino-auriculaire
B - Intra-auriculaire
C - Nodal (noeud auriculo-ventriculaire)
D - Tronc du faisceau de His
E - Bibloc de branche

Bonne(s) réponse(s) : E

descriptionqcm Re: QCM cardio

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Il s'agit d'un bloc auriculo-ventriculaire avec dissociation des ondes P et des QRS avec échappement bas situé puisque les QRS sont élargis.
 
L'affection caractérisée par des lésions d'artérite segmentaire de l'aorte et de ses branches, accompagnée de granulomes et d'une atteinte inflammatoire avec infiltrat lymphoplasmocytaire est :
A - Granulomatose de Wegener
B - Artérite à cellules géantes (maladie de Horton)
C - Vasculite aiguë d'hypersensibilité
D - Périartérite noueuse
E - Artérite de Takayashu
Bonne(s) réponse(s) : E
C'est une artérite giganto-cellulaire qui touche l'aorte et ses branches. Elle atteint les femmes jeunes : ("maladie des femmes sans pouls"). L'atteinte histologique associe un infiltrat
giganto-cellulaire de la média. L'association avec la tuberculose est fréquente.
 
Parmi les modalités évolutives suivantes, l'une est inhabituelle dans les anévrismes de l'aorte abdominale, laquelle ?
A - La menace de rupture
B - Les embolies périphériques
C - La stabilisation de la taille avec le temps
D - L'infection
E - La compression urétérale
Bonne(s) réponse(s) : C
L'augmentation de volume inéluctable, répond à la loi de Laplace : la dilatation augmente la tension pariétale.
 
La quinidine risque de donner lieu aux incidents et accidents suivants, sauf un. Lequel ?
A - Bloc de branche
B - Torsades de pointe
C - Fibrillation ventriculaire
D - Accélération du rythme ventriculaire dans la fibrillation auriculaire
E - Elévation tensionnelle
Bonne(s) réponse(s) : E
La réduction de la fibrillation auriculaire n'est pas une indication des quinidiniques.
 
Un corps étranger bronchique peut donner une image radiologique pulmonaire :
A - D'atélectasie
B - D'emphysème localisé
C - D'abcès
D - D'épanchement pleural
E - Normale
Bonne(s) réponse(s) : A C E
Q.C.M. de pneumologie.
 
Une aorto-artériographie, dans le bilan pré-opératoire d'un anévrisme de l'aorte abdominale, permet d'apprécier les paramètres suivants, sauf un. Lequel ?
A - Les dimensions exactes de l'anévrisme
B - L'état des artères digestives
C - L'état des artères rénales
D - La qualité de l'aorte sus-rénale
E - La qualité du lit artériel d'aval
Bonne(s) réponse(s) : E
Une artériographie des membres inférieurs s'impose pour compléter le bilan.
 
Quelle est la propriété principale de la quinidine ?
A - Antipyrétique
B - Antiarythmique
C - Antipaludique
D - Stimulant respiratoire
E - Antihypertenseur
Bonne(s) réponse(s) : B
Son utilisation principale est à l'étage auriculaire.
 
Pour confirmer la présence d'un anévrisme de l'aorte abdominale, l'examen le plus utile est :
A - L'abdomen sans préparation
B - Le doppler artériel
C - L'échotomographie abdominale
D - L'aortographie
E - L'angiographie veineuse
Bonne(s) réponse(s) : C
L'échotomographie abdominale est l'examen le plus simple non traumatique, permettant de confirmer avec une grande sensibilité l'existence d'un anévrisme de l'aorte abdominale.
L'angiographie ne permet parfois pas d'évaluer la taille avec précision lorsqu'existent des thrombus muraux non opacifiés; cependant elle participe au bilan de l'extension des lésions
en préopératoire.
 
La rupture rétropéritonéale d'un anévrisme aorto-iliaque préalablement connu doit être évoquée en cas de :
A - Douleurs lombaires vives
B - Signes de choc
C - Anémie
D - Souffle abdominal continu à renforcement systolique
E - Hémorragie digestive haute
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
Tous ces items doivent faire suspecter une rupture rétropéritonéale d'un anévrisme de l'aorte abdominale
D et E - Sont des formes particulières traduisant une fistule aorto digestive ou aorto-veineuse (VCI, veine iliaque, veine rénale gauche).
 
Quelle est la complication évolutive la plus fréquente d'un anévrisme de l'aorte abdominale sous-rénale ?
A - Compression urétérale
B - Thrombose aiguë
C - Fissuration
D - Infection
E - Embolie périphérique
Bonne(s) réponse(s) : C
L'augmentation de volume aboutit éluctablement à un syndrome de fissuration ou de rupture.

 

descriptionqcm Re: QCM cardio

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Dans l'examen clinique d'un variqueux, la marche avec garrot à la racine de la cuisse est effectuée pour :
A - Apprécier la continence des valvules iliaques
B - Apprécier la continence des valvules de la veine saphène interne
C - Apprécier le risque de survenue de troubles trophiques au niveau de la cheville
D - Apprécier la perméabilité des troncs profonds
E - Evaluer la possibilité de supprimer la veine saphène interne
Bonne(s) réponse(s) : D E
Il s'agit de l'épreuve de Perthes-Delbet : si lors de cette épreuve les veines superficielles s'affaissent, le réseau profond est perméable et E peut être envisagé. Si les veines superficielles gonflent, le réseau profond est obstrué et on ne peut réaliser d'éveinage.
 
En cas d'arythmie complète paroxystique chez un sujet de 30 ans, on peut avoir recours, en première intention, aux anti-arythmiques suivants per os au long cours pour éviter les récidives.
A - Amiodarone (Cordarone)
B - Mexiletine (Mexitil)
C - Quinidine (Sérécor, Longacor etc )
D - Cibenzoline (Cipralan)
E - Propafénone (Rythmol)
Bonne(s) réponse(s) : C D E
La cordarone est efficace, mais doit être éviter en première intention chez un sujet jeune en raison des effets secondaires potentiels. Par contre, les anti-arythmiques de classe IA
(quinidine) et IC (cibenzoline et propafénone) sont indiqués comme traitement préventif des récidives. La mexiletine (classe IB) est surtout utile à l'étage ventriculaire.
 
Pendant le bilan pré-opératoire d'un anévrysme de l'aorte abdominale l'aorto-artériographie permet d'évaluer tous les éléments suivants sauf un, lequel ?
A - L'état des artères mésentériques
B - L'état des artères rénales
C - Les dimensions de l'anévrysme
D - La qualité de l'aorte sus rénale
E - La qualité du lit artériel d'aval
Bonne(s) réponse(s) : C
Les dimensions d'un anévrysme de l'aorte abdominale sont mal appréciées par l'aortographie en raison de la possibilité d'une thrombose à son niveau, qui déforme la lumière et gêne l'opacification de la poche. Les examens les plus performants pour évaluer sa taille sont l'échographie et la tomodensitométrie.
 
Dans les suites immédiates d'une résection greffe pour anévrysme de l'aorte abdominale, quel examen doit-on demander en priorité si l'opéré présente une reprise très précoce du transit avec diarrhée sans fièvre :
A - Lavement baryté
B - Transit du grêle
C - Angiographie
D - Rectoscopie et ou colonoscopie courte
E - Coproculture
Bonne(s) réponse(s) : D
En post-opératoire, une fausse reprise précoce du transit avec diarrhée traduit une colite rédactionnelle, résultant d'une ischémie colique pendant l'intervention, mais cette complication, dont D permet le diagnostic, évolue en général favorablement.
 
Parmi ces complications des varices essentielles superficielles des membres inférieurs, quelle est la moins fréquente ?
A - La thrombose
B - La rupture
C - L'ulcère malléolaire
D - L'embolie pulmonaire
E - La dermite ocre
Bonne(s) réponse(s) : D
En cas de thrombose veineuse superficielle, le risque de migration embolique est très faible. A, B, C et E se rencontrent fréquemment.
 
Dans le flutter auriculaire commun de l'adulte (2/1) :
A - On observe une tachycardie régulière à 150/mn
B - Le rythme auriculaire est irrégulier, supérieur à 300/mn
C - Les manoeuvres vagales ralentissent la fréquence ventriculaire
D - Les digitaliques intraveineux sont contre-indiqués
E - Les manoeuvres vagales permettent le rétablissement du rythme sinusal
Bonne(s) réponse(s) : A C
B est faux car le rythme auriculaire est en général à 300/min (ondes F diphasiques avec négativité prédominante en D2D3VF). Les manoeuvres vagales dépriment la conduction nodale donc C est vrai mais F est faux. Enfin les digitaliques peuvent ralentir la fréquence ventriculaire.
 
Parmi les effets indésirables suivants, lequel constitue l'effet secondaire principal que risque d'entraîner un alpha bloquant ?
A - Diabète
B - Impuissance sexuelle
C - Hypotension orthostatique
D - Somnolence
E - Bradycardie
Bonne(s) réponse(s) : C
Il est préconisé de débuter un traitement par un alpha bloquant à de petites doses, avec une première prise au moment du coucher pour éviter une hypotension fréquente en début de traitement.
 
Un patient de 62 ans a un souffle systolique de pointe irradiant dans l'aisselle, un index cardiothoracique à 0.56, un pouls lent permanent à 36/mn et une dissociation radiojugulaire complète. La tension artérielle est à 200/60 mmHg. Il souffre de syncopes, survenant aussi bien au repos qu'à l'effort, en décubitus qu'en orthostatisme. A quelle cause peuvent-elles être dues ?
A - A un rétrécissement aortique
B - A une hypotension artérielle orthostatique
C - A un myxome de l'oreillette gauche
D - A un bloc auriculo-ventriculaire
E - A des manifestations hypertensives
Bonne(s) réponse(s) : D
Le pouls lent avec dissociation radio-jugulaire est en faveur de D.
 
Toutes les propositions se rapportant à un flutter auriculaire 2/1 sont exactes, sauf une. Laquelle ?
A - Les manoeuvres vagales ralentissent le rythme ventriculaire
B - Le rythme ventriculaire est à 150
C - Les ondes F sont mieux individualisées en D2 D3 VF
D - Le rythme des ondes auriculaires est régulier à 300
E - Les complexes QRS sont le plus souvent élargis
Bonne(s) réponse(s) : E
La régularité parfaite à 150/mn est très évocatrice de Flutter. Entre 130 et 210 il s'agit le plus souvent d'une tachysystolie.
 
La fibrillation auriculaire :
A - Peut survenir de façon physiologique chez le sujet normal à coeur sain, lors d'émotions ou d'efforts
B - Peut être due à une maladie de Basedow
C - Peut être une découverte d'examen systématique et n'entraîner aucun signe fonctionnel
D - Peut s'accompagner, malgré son rythme rapide, d'un ralentissement du pouls radial
E - Peut être déclenchée par intoxication éthylique aiguë
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A - 15 % des cas, survenue sur coeur normal.
B - Le dosage des hormones thyroïdiennes est systématique.
D - Lors d'une diastole courte, le VG n'a pas le temps de se remplir, et le pouls de la systole suivante peut ne pas être ressenti.
E - "Holliday heart".
 
La fibrillation auriculaire fait disparaître :
A - Le galop présystolique
B - Le galop protodiastolique
C - Le murmure protodiastolique du rétrécissement mitral
D - Le renforcement présystolique du roulement dans le rétrécissement mitral
E - Le claquement d'ouverture du rétrécissement mitral
Bonne(s) réponse(s) : A D
A et D sont dépendants de la contraction auriculaire.
 
La découverte chez un sujet jeune de varices unilatérales associées à une hypertrophie et un allongement du membre atteint et à un angiome cutané plan doit faire évoquer une des affections suivantes : laquelle ?
A - Compression veineuse pelvienne
B - Obstruction post-phlébitique de l'axe veineux iliaque
C - Fistule artério-veineuse traumatique proximale
D - Syndrome de Cockett
E - Syndrome de Klippel-Trénaunay
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaire.
 
Des varices des membres inférieurs peuvent résulter de :
A - Incontinence valvulaire superficielle constitutionnelle
B - Occlusion veineuse profonde
C - Fistule artério veineuse
D - Hypertension portale
E - Lymphoedème
Bonne(s) réponse(s) : A B C D
Sans commentaire.
 
Les signes cliniques d'une coarctation isthmique de l'aorte sont :
A - L'hypertension artérielle
B - L'insuffisance rénale
C - L'abolition des pouls fémoraux
D - La claudication intermittente des membres inférieurs
E - L'asymétrie tensionnelle entre le membres supérieurs et inférieurs
Bonne(s) réponse(s) : A C E
E - Tension artérielle plus élevée aux membres supérieurs qu'aux membres inférieurs.
 
Dans le cas de varices essentielles, quelles sont les complications à redouter ?
A - Phlébite superficielle
B - Ulcère trophique
C - Ischémie aiguë du membre
D - Oedème persistant du membre
E - Hémorragie variqueuse
Bonne(s) réponse(s) : A B D E
Sans commentaire.
 
Un anévrysme de l'aorte abdominale peut se révéler par :
A - Un oedème des membres inférieurs
B - Une hydronéphrose
C - Une douleur sciatique
D - Des embolies de cristaux de cholestérol
E - Une douleur lombaire
Bonne(s) réponse(s) : A B C D E
A B C E - Par compression.
E - Est observé le plus souvent après chirurgie aortique.
 
L'artérite de Buerger se caractérise par :
A - Sa fréquence élevée en France
B - L'atteinte du sujet jeune
C - La survenue élective chez les fumeurs
D - L'association possible avec des phlébites superficielles
E - L'atteinte fréquente des artères des membres supérieurs
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
Sans commentaire.
 
Parmi ces signes électrocardiographiques apparaissant sous traitement digitalique, relever celui (ceux) qui impose(nt) l'arrêt du traitement :
A - Rythme sinusal à 70/mn. PR : 0,20 s
B - Tachysystolie auriculaire
C - Décalage inférieur et concave vers le haut du segment ST
D - Raccourcissement du segment QT
E - Extrasystoles ventriculaires polymorphes
Bonne(s) réponse(s) : B E
Signes en rapport avec un surdosage ou une intoxication.
 
Un anévrysme de l'aorte sous-rénale peut présenter les complications suivantes sauf une; indiquer laquelle ?
A - Hémorragie digestive
B - Dissection du tronc coeliaque
C - Rupture dans la veine cave inférieure
D - Compression urétérale gauche
E - Erosion vertébrale
Bonne(s) réponse(s) : B
Le tronc coeliaque est situé au-dessous des artères rénales.
 
Parmi les modalités évolutives suivantes, l'une est inhabituelle dans les anévrysmes de l'aorte abdominale, laquelle ?
A - La menace de rupture
B - Les embolies périphériques
C - La stabilisation de la taille avec le temps
D - L'infection
E - La compression urétérale
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaire.
 
Toutes les propositions suivantes concernant le propranolol (Avlocardyl®) sont exactes, sauf une, laquelle ?
A - Il ralentit la conduction nodale
B - Il ralentit la conduction intra ventriculaire
C - Il est inotrope négatif
D - Il est contre-indiqué dans l'asthme
E - Il est déconseillé de le prescrire en association avec le vérapamil
Bonne(s) réponse(s) : B
Les bêtabloquants n'affectent pas la conduction intraventriculaire ; par contre, ils dépriment la fonction sinusale et la conduction nodale. E est vrai, car le vérapamil est un inhibiteur calcique, qui déprime fortement la conduction nodale et qui est inotrope négatif.
 
Un homme de 61 ans, sans passé pathologique connu, consulte pour une perte de connaissance. Celle-ci a été brutale, il est tombé de sa chaise, s'est blessé au front, a perdu ses urines. Il ne s'est pas mordu la langue. La perte de connaissance à duré environ 1 mn, sans amnésie post-critique. Quel diagnostic évoquez vous en priorité ?
A - Syncope vaso-vagale
B - Hypotension orthostatique
C - Syncope mictionnelle
D - Ictus laryngé
E - Bloc auriculoventriculaire paroxystique
Bonne(s) réponse(s) : E
Le BAV paroxystique peut être évoqué sur la brutalité de la syncope, qui explique la chute et la blessure et sur la durée brève de l'épisode sans amnésie post-critique.
 
La fibrillation auriculaire :
A - Peut avoir un rythme ventriculaire régulier lorsqu'elle s'associe à un bloc auriculo-ventriculaire complet
B - Est généralement de mécanisme catécholaminergique lorsqu'elle survient en période post-prandiale
C - Est à petites mailles dans le rétrécissement mitral
D - Est plus fréquente chez le sujet âgé
E - Augmente le risque de mortalité par insuffisance cardiaque et accident vasculaire cérébral lorsqu'elle est permanente
Bonne(s) réponse(s) : A D E
La FA post-prandiale est plutôt de mécanisme vagal. Elle est classiquement à grosses mailles au cours du rétrécissement mitral. A D E sont vraies.
 
La myocardiopathie dilatée représente une contre-indication à l'emploi des bêtabloquants en raison de la baisse de la fonction VG.
La gravité d'une insuffisance aortique peut s'apprécier par :
A - La morphologie de l'onde P sur l'ECG en D2 D3 VF
B - L'intensité du souffle diastolique
C - La valeur de la pression artérielle minimale
D - La mesure des diamètres ventriculaires gauches à l'échocardiogramme
E - La valeur de l'index cardiothoracique
Bonne(s) réponse(s) : B C D E
L'intensité du souffle diastolique n'est pas une très bonne gravité d'insuffisance aortique. Néanmoins, un souffle diastolique intense et persistant longtemps dans la diastole traduit en général une fuite plus importante qu'un souffle minime. L'abaissement de la PAD et l'augmentation de pression différentielle sont des bons critères de gravité. Enfin, D et E traduisent le retentissement sur les cavités gauches.
 
Les embolies artérielles rétiniennes trouvent leur point de départ le plus fréquent dans une lésion située au niveau de :
A - L'artère ophtalmique
B - L'artère carotide interne
C - L'artère carotide externe
D - Le système vertébro-basilaire
E - L'aorte ascendante
Bonne(s) réponse(s) : B
Sans commentaires.
L'artère centrale de la rétine est une branche de l'artère ophtalmique, elle-même branche de l'artère carotide interne.
 
Les signes cliniques qui permettent d'évoquer une impuissance sexuelle d'origine vasculaire chez un homme jeune comportent :
A - Anéjaculation
B - Instabilité de l'érection
C - Ejaculation précoce
D - Disparition de la libido
E - Abolition des pouls fémoraux
Bonne(s) réponse(s) : E
Sans commentaires.
 
Une hématurie survenant dans les suites d'un traumatisme du rein isolé :
A - Contre-indique l'urographie intraveineuse
B - Est un signe de gravité
C - Est une indication opératoire capsulaire
D - Affirme une rupture capsulaire
E - Affirme une effraction des voies excrétrices
Bonne(s) réponse(s) :
 
Parmi les complications suivantes d'un anévrysme de l'aorte abdominale, quelles sont les deux plus fréquentes ?
A - Compression urétérale
B - Embolisation distale
C - Rupture
D - Thrombose complète
E - Fistulisation dans la veine cave inférieure
Bonne(s) réponse(s) : B C
La rupture et les accidents emboliques périphériques sont de loin les complications les plus fréquentes d'un anévrysme de l'aorte abdominale.
 
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est (sont) celle(s) qui s'applique(nt) au flutter auriculaire commun de l'adulte (2/1) :
A - Tachycardie habituellement à QRS large
B - Tachycardie régulière à 150/mn
C - Accélération de la fréquence auriculaire par manoeuvre vagale
D - Ralentissement de la fréquence ventriculaire par manoeuvre vagale
E - Contre-indication formelle aux digitaliques
Bonne(s) réponse(s) : B D
Le flutter auriculaire est un trouble du rythme du à une macro-réentrée au niveau auriculaire avec une activité auriculaire à environ 300/min. La fréquence ventriculaire le plus souvent à 150/min ( conduction 2/1) est ralentie par les manoeuvres vagales qui dépriment la conduction nodale. Les digitaliques peuvent être indiqués car ils diminuent la conduction nodale.
 
Un stimulateur cardiaque de type VVl est caractérisé par :
A - La cavité stimulée est le ventricule
B - La cavité détectée est le ventricule
C - La cavité détectée est l'oreillette
D - Le stimulateur est inhibé par le complexe QRS
E - Le stimulateur fonctionne en mode asynchrone
Bonne(s) réponse(s) : A B D
La première lettre indique la cavité stimulée, la seconde lettre la cavité détectée et la troisième lettre le mode de fonctionnement. I signifie que le pace-maker est inhibé par complexes
ventriculaires.
 
Une syncope au cours d'un bloc auriculo-ventriculaire est caractérisée par :
A - Une perte de conscience complète
B - Son début soudain
C - Sa fin progressive
D - Sa longue durée (plus de 5 minutes)
E - La précession de palpitations
Bonne(s) réponse(s) : A B
La syncope à l'emporte-pièce d'Adams-Stokes est une perte de connaissance brutale sans prodromes.
 
Parmi les éléments suivants indiquez lequel est pathognomonique de l'anévrysme de l'aorte abdominale :
A - Le souffle systolique abdominal
B - Une masse abdominale battante
C - Une expansion systolique de la masse
D - Une douleur à la compression aortique
E - Une claudication intermittente des membres inférieurs
Bonne(s) réponse(s) : C
Sans commentaires
 
Les stries angioïdes de Groendblatt - Strandberg sont spécifiques :
A - De l'angiomatose rétino-cerébelleuse de Von Hippel-Lindau
B - Des élastorrhexies
C - De la maladie de Tay-Sachs
D - De la rétinopathie pigmentaire
E - De la périartérite noueuse
Bonne(s) réponse(s) : B
Il s'agit d'une affection congénitale héréditaire et familiale due à la dégénérescence systématisée des fibres élastiques.
 
Que devez-vous préconiser à une jeune femme présentant d'importantes varices dans le territoire saphène interne d'un membre inférieur et ayant des antécédents de thrombose veineuse profonde homolatérale ?
A - Envisager une sclérothérapie des varices
B - Réaliser une crossectomie saphène interne
C - Réaliser une crossectomie saphène interne associée à un stripping crural
D - N'entreprendre la cure des varices qu'après une phlébographie
E - Contre-indiquer formellement le traitement direct de la varicose
Bonne(s) réponse(s) : D
Il est important de s'assurer de la perméabilité du réseau veineux profond avant d'entreprendre toute éveinage chirurgical. La sclérothérapie des crosses de saphène interne donne des résultats moins bons et moins définitifs que la chirurgie et est susceptible de gêner un éveinage ultérieur.
 
Quelles sont les complications possibles d'un anévrysme de l'aorte abdominale ?
A - Rupture rétro-péritonéale
B - Fistulisation dans la veine cave inférieure
C - Embolisation dans les artères périphériques
D - Compression colique transverse
E - Thrombose aiguë
Bonne(s) réponse(s) : A B C E
La thrombose aiguë est rare mais peut réaliser un véritable syndrome de Leriche. Les compressions digestives de même que les fistules digestives se font en règle au niveau duodénal.
 
Parmi la symptomatologie évocatrice d'une rupture rétro-péritonéale d'un anévrysme de l'aorte abdominale, vous retenez :
A - Contracture abdominale
B - Douleurs lombaires gauches
C - Hématurie
D - Signe de choc hypovolémique
E - Ischémie aiguë des membres inférieurs
Bonne(s) réponse(s) : B D
Il existe plus fréquemment une défense abdominale à la palpation qu'une véritable contracture.
 
Parmi les examens suivants, quels sont les deux plus fiables pour l'appréciation du diamètre réel d'un anévrysme athéromateux de l'aorte abdominale chez le vieillard ?
A - Radio simple face et profil de l'aorte abdominale
B - Tomodensitométrie
C - Angiographie numérisée
D - Echographie abdominale
E - Urographie sous compression
Bonne(s) réponse(s) : B D
L'angiographie est moins fiable car la poche est souvent le siège d'une thrombose qui diminue artificiellement le calibre intra-luminal





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